Le dimanche 25 mai 2025, Michael Kenechukwu Ekemezie est mort entre les mains de la police lausannoise.
Suite à une interpellation pour suspicion de trafic de stupéfiants, il décède dans les locaux de la police municipale.
Moins de 24h après les faits, le ministère public déclare qu'il n'y a eu ni témoins, ni de placage au sol, ni clé d'étranglement.
Pourtant, le lendemain de cette déclaration, une vidéo filmée par le voisinage montre Michael plaqué au sol par la police et une dizaine de témoins disent avoir vu la scène ou entendu les cris.
Aujourd'hui, les 4 policiers impliqués dans la mort de Michael sont toujours en service. Ils patrouillent dans les villes alors qu'ils viennent de tuer.
Deux semaines plus tôt, le mardi 13 mai, un homme est abattu par balle par la police genevoise.
Le cas de Michael rejoint la liste des crimes racistes impunis perpétrés par la police suisse.
La police jouit d'une impunité et sait qu'elle sera protégée face à ses crimes.
La violence policière est permise, justifiée et excusée par nos institutions.
La violence policière est systémique.